La perte de cheveux est-elle irréversible ?
La perte de cheveux n’est pas irréversible. Il est tout à fait normal de perdre 50 à 100 cheveux par jour, c’est le cycle naturel de vos cheveux. Même en cas d’alopécie une repousse des cheveux peut être envisagée.
Pour mieux comprendre, nous vous proposons un décryptage du cycle pilaire, des différents types d’alopécie et des traitements proposés au centre NHT à Avignon.
Le cycle pilaire
Nos cheveux ne sont pas permanents et se renouvellent environ tous les 4 ans pour les hommes et tous les 5 ou 6 ans pour les femmes. C’est ce que l’on appelle le cycle pilaire.
Il est constitué de plusieurs phases : la phase de croissance, la phase catagène et la phase télogène.
La phase de croissance
Il y a d’abord une phase de croissance (également appelée phase anagène) qui dure environ 3 ans et demi. Durant cette période, les cellules de la racine du cheveu (le bulbe) produisent des cheveux qui poussent d’environ un centimètre par mois. La vitesse moyenne étant un peu plus rapide chez les personnes asiatiques, et un peu plus lente chez les personnes africaines.
La phase catagène
Au bout de 3 ans et demi, tout s’arrête de fonctionner au niveau du bulbe. On entre alors dans la phase catagène, dite de « repos ». C’est une phase de mort des cellules souches durant laquelle toutes les cellules meurent et vont être éliminées.
La phase télogène
Après cette phase de repos, le bulbe va alors se fragmenter et remonter progressivement vers la surface de la peau. Plusieurs mois sont nécessaires pour effectuer ce trajet, c’est la phase télogène.
Au cours de la quatrième année, le cheveu va tomber avec sa racine, c’est-à-dire avec son bulbe qui est mort. Il va ensuite se renouveler grâce à des cellules souches contenues dans les enveloppes du cheveu (bulge), autour de la tige pilaire.
Lorsque le bulbe remonte en fin de cycle, il fusionne avec le bulge. Un bourgeon s’implante alors en profondeur et va fabriquer toute la structure pour le cycle suivant.
Cette dernière phase a une particularité : elle a une durée différente d’un cheveu à l’autre, même s’il n’y a qu’un millimètre d’écart entre les cheveux et la racine du crâne. C’est grâce à cela que nous avons toujours des cheveux sur le crâne, car si ces phases étaient synchrones, les hommes seraient chauves tous les 4 ans et les femmes tous les 5 à 6 ans. L’horloge biologique est donc très bien programmée.
La perte de cheveux ou alopécie
Lorsque le nombre de cheveux perdus est supérieur aux cheveux qui se renouvellent, la densité capillaire du cuir chevelu diminue : c’est l’alopécie.
L’alopécie héréditaire due aux gènes que l’on nomme « androgénétique » ou « androgénique », est la cause la plus courante.
Les carences en fer, le déficit en vitamine D, les dysfonctionnements hormonaux, thyroïdiens ou des hormones sexuelles peuvent également causer une alopécie.
Une autre origine peut être l’alopécia areata. Cette pathologie se traduit par la perte de poils par zones localisées, spontanément régressive en moins d’un an. Elle concerne généralement la barbe et le cuir chevelu, mais peut s’étendre sur tous le corps. Dans ce cas, on parle d’alopecia universalis.
On peut également identifier d’autres causes :
- Le stress, dont le rôle est difficile à évaluer.
- La trichotillomanie : la manie de s’arracher des cheveux.
- Les traitements médicaux lourds, et notamment la chimiothérapie, qui peuvent également provoquer des chutes de cheveux et parfois ceux-ci ne repoussent pas naturellement de façon aussi dense qu’avant ou avec la même couleur.
- Les alopécies cicatricielles, secondaires à des traumatismes ou à des affections dermatologiques inflammatoires qui empêchent la repousse naturelle du poil. Une greffe de cheveux ne peut alors être envisagée qu’une fois le processus inflammatoire est stoppé.
En résumé, il existe plusieurs types d’alopécie :
Les alopécies non-cicatricielles :
- L’alopécie androgénétique ou alopécie androgénique, la plus fréquente
- Les dysfonctionnements thyroïdiens
- La carence en fer et vitamine D
- Alopecia areata
- Effluvium télogène (stress)
- Effluvium anagène (chimiothérapie)
- Alopécie par traction (trichotillomanie ou coiffure trop tirée)
Les alopécies cicatricielles :
Elles font suite à des cicatrices traumatiques, de brûlure, chirurgicales, post radiothérapie ou à des affections dermatologiques inflammatoires comme :
- Lupus discoïde
- Lichen planopilaris
- FFA Frontal Fibrosis Alopécia
- Folliculite décalvante
- Pseudo pelade de Brocq
Avant d’envisager tout traitement, médical ou chirurgical, il faut savoir différencier toutes ces affections pour mieux les traiter.
Le traitement de la perte de cheveux à Avignon
Aujourd’hui, le processus de la calvitie est mieux compris et de ce fait, mieux traité. En évolution permanente, les recherches ont permis de comprendre les mécanismes de l'alopécie afin de faciliter la repousse des cheveux. Encore impossible il y a quelques années, la repousse des cheveux est maintenant accessible.
Le traitement PRP (Plasma Riche en Plaquettes) a fortement participé à redorer l’image des traitements contre l’alopécie. En effet, cette technique innovante, apparue dans les années 2000, a permis de démontrer l’efficacité des traitements contre la perte excessive de cheveux.
Le PRP consiste à injecter un concentré de plaquettes contenant des facteurs de croissance naturels directement dans le cuir chevelu au niveau des follicules pileux afin de stimuler la repousse des cheveux. Traitement superficiel réalisé en mésothérapie, il est peu invasif et a montré des résultats probants, bien qu’il doive être répété régulièrement.
À l’heure actuelle, différents traitements médicaux existent :
- Les facteurs de croissance issus des plaquettes sanguines ou de cellules souches prélevées dans le cordon ombilical.
- La mésothérapie avec des facteurs vitaminiques ou des sels minéraux nécessaires à la croissance des cheveux.
- La stimulation du cuir chevelu par luminothérapie LED ou diodes laser.
- Des lotions personnalisées après analyse ADN.
À quel âge la chute de cheveux peut-elle être traitée à Avignon ?
La calvitie est plus fréquente chez les hommes âgés (75% des hommes après 50 ans), mais la réalité nous montre qu’à partir de 18 ans, une calvitie, notamment androgénétique, peut commencer à apparaître. Elle évolue d’ailleurs souvent plus rapidement entre 20 et 30 ans.
Ce type d’alopécie précoce a une dimension psychologique forte chez les sujets jeunes qui demandent souvent un traitement immédiat.
Si l’alopécie progresse plus facilement entre 20 et 30 ans, par la suite elle ralentit généralement son évolution.
C’est donc avant cette période qu’il est bénéfique de commencer les traitements. En effet, ceux-ci vont permettre de limiter la perte des cheveux. Et ce n’est qu’avec un processus alopécique stabilisé qu’une greffe de cheveux pourra être réalisée.
En conclusion :
La perte de cheveux n’est pas irréversible, il existe des traitements permettant de stopper cette chute, et même pour certains, de générer des repousses de cheveux.
Avant toute chose, un diagnostic auprès d’un professionnel de santé doit être établi. N’hésitez pas à prendre rendez-vous au centre NHT à Avignon pour un premier examen de votre alopécie.